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La proximité du territoire de "Mollégès" avec Glanum (futur Saint-Rémy-de-Provence), ville romaine importante, ainsi qu’avec les voies de communication romaines majeures dont la via domitia (créée en 100-120 avant JC) reliant l’Italie à l’Espagne, ont favorisé l’installation des populations. Une "villa" agricole est même implantée au lieu-dit "la Gare" - aujourd'hui la cave à vin - et l’aqueduc qui achemine l’eau des sources du nord des Alpilles à Arles traverse le territoire. La source est au Mas Crema.
"Mollégès, notre village", par Hervé Lançon - 1982
"Mollégès et ses édifices religieux", par Hervé Lançon - 1989
"Eygalières, chronique d'un village de Provence", par Suzanne et Maurice Pezet - 1997
"Il était une fois Mollégès, des origines à 1914", par Micheline et Jacques Bersia - 2008
"Mille ans d'histoire - Mollégès", par le Comité historique Remenbranço - 2014
"Julien Lançon, dans l'Enfer de 14-18", par Jean-Claude Flament et Hervé Lançon - 2016
Archives municipales
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Souhaitant associer la population mollégeoise à la construction de cette rubrique "histoires", la municipalité fait appel à tous ceux qui possèdent des documents d’époque pour enrichir ses collections. Merci de contacter le service "communication"
1241 : Barbe
1245 : Alciarde de Porcellet
1256 : Bérengère de Villémus
1278 : Eudiarde de Porcellet
1309 : Heldiarde II de Porcellet
1321 : Suzanne de Maubec (??)
1324 : Heldiarde III de Porcellet
1350 : Guillemette de Porcellet
1370 : Huguette Primayrane
1382 : Hermescende d’Allais
1409 : Marguerite de Reynaud
1417 : Jacobe de Monachi
1460 : Lucie de Barras
1482 : Marie Autric...
Ce chantier, suivi de celui de l’abbaye bénédictine au 12e siècle, entraîne le déplacement du village qui s’éloigne de la chapelle saint-Thomas pour se regrouper autour de ces deux édifices religieux.
Les principales époques du dessèchement des paluds :
Le plus ancien texte mentionnant le nom de Mollégès "Mollegesio" est une bulle* d’Innocent III, datant de 1204. De plus, en 1210, l’empereur Othon IV cite les concessions accordées en 963 à l’abbaye de Montmajour par le Comte Boson : "Honoren Saint Petri aput Moleges."
*lettre portant le sceau de quelqu'un
1510 : Jeanne Carense
1540 : Lionne Astuarde
1630 : Lionne de Murs
1642 : Charlotte de Chauvigny de Blot
1690 : Claude Françoise du Terray
1712 : non identifiée
1760 : Gabrielle de Marnay
1550 : 325 habitants
1600 : 405 habitants
1765 : 561 habitants
À l’angle des routes de Saint-Andiol et de Noves
1791 : 438 habitants
1804 : 558 habitants
1831 : 640 habitants
1834 : 684 habitants
1851 : 728 habitants avec 195 maisons dont 142 agglomérées
1861 : 831 habitants
1891 : 745 habitants
1900 : 758 habitants
1914 : 880 habitants
1931 : 797 habitants
1954 : 1012 habitants
1962 : 1108 habitants
1968 : 1132 habitants
1974 : 1048 habitants
1982 : 1354 habitants
1990 : 1862 habitants
1999 : 2171 habitants
Construit en 1860 et situé à deux kilomètres du village, le lavoir du Lauron des femmes a vu les Mollégeoises y faire leur lessive jusqu’à la construction du lavoir en face de l’église. Elles transportaient le linge (« bugado ») en brouette ou jardinière à cheval. On y accède depuis le centre du village par le chemin du Lauron, du nom de l'eau claire et limpide qui jaillit du sol ; un phénomène commun en en pays de Crau. Le bouillonnement des laurons agite du sable fin et brillant
La garance a été concurrencée par l’alizarine, inventée par deux chimistes allemands. Une anecdote amusante quand on sait que cette plante teignait en rouge le drap utilisé pour les pantalons des Poilus pendant la première guerre mondiale.
Le "Félibrige" de Mistral évoque aussi la "bauque" : ce nom désigne plusieurs plantes et par extension les herbes des paluds que les paysans utilisent comme litière, jonchées dans les rues, puis en engrais. À Mollégès, on cultive la "bauque" fine, une graminée à feuilles rudes, à tige dure, une grossière touffe de foin que les animaux ne mangent guère.
Expressions : "manjo de bauco", soit "il crève la faim" - "vai manja de bauco", soit "va te faire paître"
Autre variété de roseau, la "sagne" : une plante palustre dont la feuille tranchante peut blesser. Roseau à balais utilisé pour couvrir les cabanes de gardians en Camargue ou dans les stations d’épuration.
Vendue aux enchères pour 682 livres à la Révolution, car considérée comme un "bien de l'Église", elle servira successivement d'école aux garçons, puis aux filles et, enfin, d'hôtel de ville.
1977 : Marie Vicente Revol (directrice de l’école maternelle)
1984 : Claire Simonetti (retraite de Mme Clauzel)
1986 : Robert Mifsud (retraite de M. Clauzel)
1987 : Michel Ansquer
Ce terme de "tanfasian" fait écho au coût de sa construction jugée trop onéreuse : "Amé tant de frés, tant fasian aco", c’est-à-dire "on aurait pu faire bien plus avec autant d’argent".
La statue du cheval est un hommage au monde agricole et au rôle crucial du cheval de trait avant l’ère de la motorisation. Le cheval est le « frère » de tous ceux qui ont travaillé les terres grasses et fertiles de Mollégès, permettant la reconquête et la mise en valeur des paluds.
"Ami, si tu passes par ici, regarde sur le socle du monument les vers du grand poète provençal Charles Galtier… On ne peut deviner ce que demain prépare… Et, pour qu’à l’avenir on puisse encore savoir… Le bonheur qui lia les hommes et le cheval… Dans la pierre, sculpté, moi, ici, je témoigne", peut-on lire en langue provençale sur l’édifice. Sur le socle, est apposé le blason de Mollégès. Remontant à l’époque du Moyen-Âge, il comporte trois molettes d’or positionnées en diagonale sur fond vert dit "sinople", de la couleur des émaux héraldiques.
1791 Estienne BREMOND
1792 - 1793 Joseph FABRE
1794 - 1795 Joseph JAISSY
1796 - 1797 Joseph FABRE
1797 - 1800 Alexis IMBERT
1800 PELLENC
1801 Pierre CLAVEL
1802 - 1805 Pierre RAYMOND
1805 - 1812 Pierre CLAVEL
1813 - 1814 Jean-François GERMAN
1815 - 1821 Jean JAISSY
1821 - 1826 Claude PELLENC
1826 - 1832 Pierre CHABERT
1832 - 1833 Odon JAISSY
1833 - 1840 Claude PELLENC
1840 - 1852 Odon JAISSY
1852 - 1858 Pierre CLAVEL
1858 - 1867 Laurent CHABAUD
1867 - 1875 Joseph SILVAN
1875 - 1883 Laurent CHABAUD
1883 - 1884 Antoine CLAVEL
1884 - 1888 Joseph CLAVEL
1888 - 1898 Eugène SILVAN
1898 - 1900 Eugène VIANES
1900 - 1908 Antoine CLAVEL
1908 - 1919 Paul MANSON
1919 - 1926 Raymond DE BONFILS
1926 - 1929 Louis CHABAUD
1929 - 1941 Laurent MAGNAN
1941 - 1944 Louis CHABAUD
1944 - 1945 Jean PICHOTIN
1945 - 1958 Laurent MAGNAN
1959 - 1971 Paul MAGNAN
1971 - 1983 Charles PICHOTIN
1983 - 2020 Maurice BRÈS
Depuis 2020 Corinne CHABAUD
En juillet 1884, le choléra sévit dans les communes de Saint-Andiol et Eygalières. Les Mollégeois se mettent alors à prier pendant neuf jours en s'adressant à Saint-Roch pour qu'il éloigne le fléau... Pas un habitant ne fut atteint ! Pour remercier leur saint protecteur, un oratoire est érigé avec le concours de toute la population et la statue est placée en son centre. Il sera inauguré en 1885.
"Jardin" est une œuvre en trompe-l’œil qui représente un mur gris-violet, avec trois ouvertures en arcades, à travers lesquelles on aperçoit un paysage. La demi-coupole du chœur peinte en bleu clair, représente le ciel au-dessus du péristyle. Au-delà des arcades, le paysage fait écho aux fresques en trompe-l’œil de la Renaissance italienne.
Ce chantier d'envergure fait l'unanimité auprès des Mollégeois : à l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice (bravo aux artisans de SMBR présents !), sous la direction de Fabrica Traceorum et son architecte Corrado De Giuli Morghen.
Située dans l'enceinte même du cimetière (Chemin Départemental 31), la chapelle a été construite vers 960 et possédait, à l'origine, un autel romain à la gloire de la Terre et de sa fertilité. C'est autour d'elle que s'organise la première cité mollégeoise, constituée principalement de cabanes de bergers. Son seul éclairage vient d'une petite baie centrale au-dessus du portail.